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Les Vitamines du bonheur
Collection Littérature étrangère
Parution 21 octobre 2010
Livre 140 × 205 mm 256 pages EAN : 9782879296616 15,20 €

Les Vitamines du bonheur

Raymond Carver

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Simone Hilling. Éditions révisée.


« Tout le monde rêve. Si tu ne rêvais pas, tu deviendrais fou. J’ai lu des trucs là-dessus. C’est une soupape. Les gens rêvent quand ils dorment. Ou alors, ils deviennent dingues. Mais moi, quand je rêve, je rêve de vitamines. Tu comprends ce que je te dis ? »

L’année 1983 voit Raymond Carver s’imposer définitivement sur la scène internationale. Professeur à l’université de Syracuse, il jouit du respect et de l’affection de ses élèves (l’un d’eux, Jay McInerney, saura un jour lui exprimer sa gratitude). Consacré par Granta, l’influente revue littéraire qu’anime Bill Buford à Cambridge, comme le chef de file de la nouvelle littérature américaine, il succède ainsi à Saul Bellow et à sa descendance, mais aussi au courant postmoderniste qui a marqué les années 70. C’est la gloire. Enfin libéré de la présence éditoriale de Gordon Lish, il peut déployer ses ailes et publie son chef d’œuvre, Les Vitamines du bonheur.

Il faut redécouvrir ces douze nouvelles « d’homme à homme », d’une limpidité totale, comme douées d’une vie indépendante qui les protégerait du passage du temps. Il faut lire l’histoire de ce père qui refuse de descendre du train le menant vers son fils, car « il n’avait pas envie de serrer la main de son ennemi. » Ou encore celle de ce mari un peu jaloux, qui ne sait comment se comporter avec l’ami aveugle de sa femme, et finit par dessiner une cathédrale, les yeux fermés, la main de cet homme posée sur la sienne.


Raymond Carver est né en 1938 à Clatskanie (Oregon), sur la côte nord du Pacifique. À dix-huit ans, Carver épouse une jeune fille de seize ans. Commence alors une existence laborieuse et morne de petits boulots, de tracas quotidiens, de difficultés financières. En 1958, il fait la connaissance de l'écrivain John Gardner. Cette rencontre est une révélation. Carver doit écrire. Il faudra néanmoins dix ans avant que Gordon Lish, le gourou du magazine Esquire, accepte une de ses nouvelles. Lish devient son éditeur et publie son premier recueil. Tout s'accélère : Carver signe avec le New Yorker un contrat d'exclusivité. Il enseigne dans plusieurs universités. En 1977, Carver rencontre Tess Gallagher, qui devient sa deuxième compagne. Début 1988, on diagnostique un cancer du poumon. Il meurt quelques mois plus tard.

Fiche de l’auteur
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