Collection | Littérature étrangère |
Parution | 27 octobre 1993 |
Livre | 145 × 220 mm 432 pages EAN : 9782879290294 21,60 € |
Trente Ans et des poussières
Jay McInerney
C'était à Manhattan, dans les années 80.
Corrine était courtière en Bourse Russell, éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Eux-mêmes – les amis – n'étaient pas mal, dans le genre écrivain-journaliste-branché, artiste post-moderne-enpleine-ascension, ou jeune loup-I'œil-fixé-sur-Ie-Dow-Jones. Il leur semblait qu'ils resteraient ainsi éternellement jeunes, talentueux et intelligents, et que rien ne pourrait jamais ternir leur amitié. Mais…
Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n'était pas prêt. Jeff s'est remis à prendre de la dope, et Trina Cox est arrivée, et soudain, plus rien ne se passait comme prévu. Ce n'est pas grave, ont-ils pensé. Juste une petite erreur de script.
Ils n'avaient oublié qu'une seule chose : dans la vie, on ne tourne pas une deuxième fois les scènes ratées. Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street.
Si, comme le disait l'auteur de Gatsby, « toute vie est un processus de démolition », ce livre est bien fitzgeraldien. Le public et la critique ne s'y sont pas trompés en réservant un accueil triomphal à ce roman du désenchantement, qui marque le retour d'un jeune écrivain au premier plan de la scène littéraire américaine.
Jay Mclnerney a connu la gloire avec son premier roman, Bright Lights, Big City. Du jour au lendemain, ce disciple turbulent de Raymond Carver est devenu le chef de file d'une génération de jeunes auteurs prompts (comme Bret Easton Ellis) à capter l'air du temps. Fébriles, arrogants, déboussolés, les héros de Mclnerney « fixent » une époque. Ils possèdent ce léger flou, ce halo qui semble accompagner les êtres avant qu'ils ne s'immobilisent dans notre mémoire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso.
Corrine était courtière en Bourse Russell, éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Eux-mêmes – les amis – n'étaient pas mal, dans le genre écrivain-journaliste-branché, artiste post-moderne-enpleine-ascension, ou jeune loup-I'œil-fixé-sur-Ie-Dow-Jones. Il leur semblait qu'ils resteraient ainsi éternellement jeunes, talentueux et intelligents, et que rien ne pourrait jamais ternir leur amitié. Mais…
Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n'était pas prêt. Jeff s'est remis à prendre de la dope, et Trina Cox est arrivée, et soudain, plus rien ne se passait comme prévu. Ce n'est pas grave, ont-ils pensé. Juste une petite erreur de script.
Ils n'avaient oublié qu'une seule chose : dans la vie, on ne tourne pas une deuxième fois les scènes ratées. Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street.
Si, comme le disait l'auteur de Gatsby, « toute vie est un processus de démolition », ce livre est bien fitzgeraldien. Le public et la critique ne s'y sont pas trompés en réservant un accueil triomphal à ce roman du désenchantement, qui marque le retour d'un jeune écrivain au premier plan de la scène littéraire américaine.
Jay Mclnerney a connu la gloire avec son premier roman, Bright Lights, Big City. Du jour au lendemain, ce disciple turbulent de Raymond Carver est devenu le chef de file d'une génération de jeunes auteurs prompts (comme Bret Easton Ellis) à capter l'air du temps. Fébriles, arrogants, déboussolés, les héros de Mclnerney « fixent » une époque. Ils possèdent ce léger flou, ce halo qui semble accompagner les êtres avant qu'ils ne s'immobilisent dans notre mémoire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso.