5 résultats pour « en ville »
L'Avenir de la planète commence dans notre assiette
Jonathan Safran Foer
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 17 octobre 2019 |
Livre | 145 × 220 mm 304 pages EAN : 9782823615708 22,00 € |
« Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s’agit d’individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. […] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d’une seule. Cependant, peut-être n’avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. »
Après l’immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l’élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L’extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l’auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu’il n’est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l’avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Les Jours enfuis
Jay McInerney
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 11 mai 2017 |
Livre | 145 × 220 mm 496 pages EAN : 9782823610123 22,50 € |
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu’ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d’édition indépendante. Alors qu’il se lance à corps perdu dans la publication d’un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l’homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve…
Les héros iconiques de Jay McInerney ont vieilli. Ils sont bien loin, la folle énergie des années 1990 et le cynisme des années 2000. Le New York des années Obama se réveille avec la gueule de bois et une bonne dose de nostalgie. Dans le plus «salterien » de ses romans, Jay McInerney dépeint l’époque avec férocité, légèreté et toujours autant d’humour.
Et rien d'autre
James Salter
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 21 août 2014 |
Livre | 145 × 220 mm 368 pages EAN : 9782823602906 22,00 € |
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. À bord d’un porte-avions au large du Japon, Philip Bowman rentre aux États-Unis. Il a deux obsessions, qui l’accompagneront tout au long de sa vie : la littérature et la quête de l’amour. Embauché par un éditeur, il découvre ce milieu très fermé, fait de maisons indépendantes, et encore dirigées par ceux qui les ont fondées. Bowman s’y sent comme un poisson dans l’eau, et sa réussite s’avère aussi rapide qu’indiscutable. Reste l’amour, ou plutôt cette sorte d’idéal qu’il poursuit, et qui ne cesse de se dérober à lui. L’échec d’un premier mariage, l’éblouissement de la passion physique et le goût amer de la trahison sont quelques-uns des moments de cette chasse au bonheur dont l’issue demeure incertaine.
Ce livre magnifique est comme le testament d’une génération d’écrivains, derniers témoins, sans le savoir, d’un monde promis à la disparition. Parce que l’art est le seul lieu où les contraires coexistent sans se détruire, il noue d’un même geste la soif de vivre de la jeunesse et la mélancolie de l’âge mûr, la frénésie érotique et le besoin d’apaisement, la recherche de la gloire et la conscience aigüe de son insignifiance.
En ville
Christian Oster
Collection | Littérature française |
Parution | 03 janvier 2013 |
Livre | 140 × 205 mm 180 pages EAN : 9782879297781 18,00 € |
« Georges est arrivé avec un gros gâteau. Il est entré dans la pièce, précédé de Paul, qui était allé lui ouvrir, et a posé le carton sur la table où les verres étaient disposés pour l’apéritif. C’est après qu’il nous a salués, William et moi, une fois débarrassé de son carton qu’il avait tenu devant lui à deux mains, comme si, de la pâtisserie où il l’avait acheté jusqu’à l’appartement, il l’avait déplacé tel quel, à seule fin de le poser sur la table. »
Quelques jours après le dîner au cours duquel cinq amis ont fixé la destination de leurs vacances d’été, des événements parfois ambigus viennent perturber leur existence : Georges (qui vient d’être quitté) tombe amoureux, William (qui habite en face d’un hôpital) fait une embolie pulmonaire, Paul et Louise envisagent de se séparer (mais pas avant la fin des vacances) et Jean apprend qu’il attend un enfant (d’une femme qu’il n’aime pas). Le projet de départ n’en est pas moins maintenu, auquel on n’ose plus trop faire allusion.
Le désordre semble être le moteur de ce roman où le passage du temps inquiète, où la mort et l’humour rôdent, où ce qui advient oblige à des glissements, à des aménagements, à des choix opérés dans l’urgence. Christian Oster saisit ses personnages à l’instant précis où leur vie bascule et les précipite face à eux-mêmes.
Christian Oster a publié quinze romans, dont Mon grand appartement (prix Médicis 1999), Une femme de ménage (2001, porté à l’écran par Claude Berri), Dans la cathédrale (2010), parus aux Éditions de Minuit, et Rouler (2011), paru aux Éditions de l’Olivier.
La Vingt-septième Ville
Jonathan Franzen
Collection | Littérature étrangère |
Parution | 01 octobre 2004 |
Livre | 145 × 220 mm 708 pages EAN : 9782879293691 22,30 € |
« Au début du mois de juin, William O’Connell, chef de la police de St. Louis, annonça son départ à la retraite et les membres du Conseil de la Police municipale, dédaignant les candidats soutenus par l’establishment politique, la communauté noire, la presse, l’Amicale des Agents et le gouverneur du Missouri, choisirent une femme anciennement attachée à la police de Bombay, en Inde, pour entamer un mandat de cinq ans à ce poste. Toute la ville fut atterrée, mais cette femme – une certaine S. Jammu – entra en fonctions avant que quiconque ait pu l’en empêcher. »
St. Louis (Missouri), dans les années 80. Autrefois prospère, la cité décline, au point d’être passée du rang de quatrième ville des États-Unis à celui de vingt-septième. L’élection inattendue de S. Jammu à la tête de sa police pourrait enrayer ce lent processus. Cette jeune femme charismatique et mystérieuse, qui doit à ses actions musclées une immense popularité, vient à peine d’installer son pouvoir lorsque la rumeur d’une sordide affaire de corruption déstabilise le Conseil municipal…
La Vingt-Septième Ville est le premier roman de Jonathan Franzen. Lorsqu’il paraît aux États-Unis, en 1988, ce livre marque d’emblée la volonté de l’auteur des Corrections de prendre ses distances avec l’autobiographie. Et son désir de se colleter avec la société américaine, dans toutes ses dimensions, publiques et privées. En recourant à la métaphore du complot politique, Franzen analyse magistralement la fin du rêve américain sous la forme d’une comédie noire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-François Ménard.