Traduit de l’anglais (États-Unis) par Élisabeth Peellaert.

« Sœur St Joe était la religieuse la plus cool du Sacred Heart Holy Angels. Elle roulait vitres baissées, son voile noir balayé par le vent, Fleetwood Mac à plein tube dans la stéréo. »

Le Sacred Heart Holy Angels est le dernier lycée de filles du Wisconsin. Thisbe, Astrid et Juli y forment un fameux trio. Innocentes, futiles, touchantes, ces trois anges en jupe écossaise et chemisier blanc attendent la fin des cours pour revêtir un uniforme moins sage.

Leur devise ? Sex, drugs & rock’n roll, bien sûr.

Bad Girls raconte l’histoire de ces jeunes filles d’une Amérique dite profonde, au milieu des années 80. Une Amérique qui ne reconnaît plus ses enfants, parce qu’elle-même, sans doute, a changé de visage.

Les rites de passage – parfois stupides, souvent cruels- auxquels se livrent les « bad girls » ne rendent que plus visible l’absurdité des adultes.

Et si tout se termine par un incendie, c’est que, pour ces rebelles sans cause, à défaut de transformer le monde, il reste encore à le brûler.