Collection | Littérature française |
Parution | 09 février 1994 |
Livre | 145 × 220 mm 352 pages EAN : 9782879290584 20,10 € |
L'Air de la guerre
Jean Hatzfeld
Depuis les collines qui surplombent Sarajevo, de jeunes artilleurs hilares tirent sur les civils. Ils sont ivres.
Dans la nuit, les rues endormies de Petrinja résonnent soudain du crépitement des armes automatiques. Des vengeurs masqués règlent leurs comptes. Qui sont-ils ?
Au petit matin, derrière un grillage, des hommes mal nourris et mal vêtus s'apprêtent à monter à bord d'un car orange. Vers quelle destination ?
Jelena est serbe. Mariana, croate. Cela fait maintenant deux mois qu'elles vivent dans ce couloir, sur un tas de couvertures. Dehors, le bombardement de Vukovar fait rage. Que vont-elles devenir ?
Dans un bois de bouleaux, des paysans s'apprêtent à troquer contre leur propre fils la jeune fille qu'ils ont kidnappée.
Car sans lui, comment faire les moissons ?
Sur la ligne de front, en Herzégovine, un bouilleur de cru a installé son alambic. Au milieu du vacarme, il surveille du coin de l'œil la fabrication de l'alcool. Est-il fou, ou simplement indifférent ?
Voilà à quoi songe Jean Hatzfeld. Pendant deux ans, il a sillonné l'ex-Yougoslavie en guerre, avant d'être touché par une rafale de Kalachnikov, un jour de juin 92. Grièvement blessé, il a été rapatrié en France.
Alors, il écrit. La guerre resurgit subitement devant nous, la vraie guerre : excitante, écœurante, poétique, horrible, comique. C'est dans cet excès, cette impossibilité à tout dire d'un événement qui le dépasse, que Jean Hatzfeld écrit ces récits de guerre, admirables de précision et de lucidité.
Dans la nuit, les rues endormies de Petrinja résonnent soudain du crépitement des armes automatiques. Des vengeurs masqués règlent leurs comptes. Qui sont-ils ?
Au petit matin, derrière un grillage, des hommes mal nourris et mal vêtus s'apprêtent à monter à bord d'un car orange. Vers quelle destination ?
Jelena est serbe. Mariana, croate. Cela fait maintenant deux mois qu'elles vivent dans ce couloir, sur un tas de couvertures. Dehors, le bombardement de Vukovar fait rage. Que vont-elles devenir ?
Dans un bois de bouleaux, des paysans s'apprêtent à troquer contre leur propre fils la jeune fille qu'ils ont kidnappée.
Car sans lui, comment faire les moissons ?
Sur la ligne de front, en Herzégovine, un bouilleur de cru a installé son alambic. Au milieu du vacarme, il surveille du coin de l'œil la fabrication de l'alcool. Est-il fou, ou simplement indifférent ?
Voilà à quoi songe Jean Hatzfeld. Pendant deux ans, il a sillonné l'ex-Yougoslavie en guerre, avant d'être touché par une rafale de Kalachnikov, un jour de juin 92. Grièvement blessé, il a été rapatrié en France.
Alors, il écrit. La guerre resurgit subitement devant nous, la vraie guerre : excitante, écœurante, poétique, horrible, comique. C'est dans cet excès, cette impossibilité à tout dire d'un événement qui le dépasse, que Jean Hatzfeld écrit ces récits de guerre, admirables de précision et de lucidité.